Oradour-sur-Glane : Notre village assassiné
André Desourteaux et Robert Hébras, Oradour-sur-Glane : notre village assassiné, Les Chemins de la Mémoire, 2003.
2 œuvres
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Après la place de l’église...
André Desourteaux, Robert Hébras
2003Après la place de l’église, nous descendîmes à la Glane par la route Napoléon. Avant la construction du pont, ce n’était qu’un chemin que les voyageurs…
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Le 15 de chaque mois...
André Desourteaux, Robert Hébras
2001Le 15 de chaque mois, c’était la foire, la seule activité économique qui attirât à Oradour une foule de personnes étrangères au bourg. Très tôt le…
L’œuvre et le territoire
Pour les milliers de visiteurs qui découvrent ses ruines, Oradour-sur-Glane restera l’image figée de la mort, de l’horreur absolue des guerres, quand l’homme s’abandonne sans remords à la sauvagerie de sa haine.
Pour Robert Hébras et André Desourteaux, qui ont perdu dans ce drame quasiment tous les leurs, Oradour-sur-Glane veut malgré tout rester le village vivant de leur enfance et de leur adolescence.
Dans ces pages, Robert Hébras, rescapé du massacre, retrouve les visages familiers, les souvenirs les plus intimes, les soucis de chaque jour et les fêtes d’un temps perdu à jamais, et retrace, heure par heure, minute par minute, cette journée du 10 juin 1944 qui a fait basculer dans l’éternité tragique ce paisible village limousin.
Tous deux essaient de comprendre, enfin, ce qui s’est passé, et le pourquoi de ces 644 victimes dont les bourreaux ne furent jamais punis.