Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon
6 œuvres
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Cette fatale assemblée nationale...
Martin Nadaud
1895Cette fatale assemblée nationale, qui a voté la constitution qui nous régit encore, d’une manière assez déplorable, comprit pourtant la nécessité de…
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Il se retira à Beaumartys...
Martin Nadaud
1895Il se retira à Beaumartys, où il était né en 1775, village situé sur un plateau formé par trois hautes montagnes, et si isolé que personne ne cherche à…
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Un instant après...
Martin Nadaud
1895Un instant après j’arrivais à Pontarion à l’auberge du père Duphot où nous attendaient les camarades qui se dirigeaient avec nous vers Paris et ceux…
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C’est seulement en 1808...
Martin Nadaud
1895C’est seulement en 1808 que la baraque des chiffonniers fut transformée par mon grand-père et mon père. Ce dernier m’en a donné souvent la…
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Les pierres druidiques
Martin Nadaud
1895Les Pierres druidiques Pendant les soixante ans que j’ai habité Paris ou Londres, dans les courtes visites que j’ai pu faire au pays, j’ai revu…
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C’est cette même année 1836
Martin Nadaud
1895C’est cette même année 1836, que je commençai à me faire des amis politiques dans notre ville de Bourganeuf. Émile de Girardin, notre député, venait de…
L’œuvre et le territoire
Avec les Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon, intitulées ainsi en hommage à son père, Martin Nadaud propose en réalité son autobiographie, retraçant son parcours chronologiquement : de l’enfance marquée par l’éducation souhaitée par son père à l’expérience précoce des migrations régulières pour Paris et du dangereux métier de maçon, de la découverte des idées républicaines et socialistes à son premier mandat de député, de son exil en Belgique et en Angleterre à son retour et ses combats politiques...
Martin Nadaud souhaite non seulement témoigner de son ascension sociale, rendue possible par l’éducation reçue enfant puis à travers les cours du soir ainsi que par les valeurs républicaines et socialistes, mais aussi rendre compte de son action politique, notamment en tant que député, n’ayant jamais cessé de défendre les ouvriers, n’ayant « jamais oubli[é] la triste condition du peuple ».