Le Prieur des pénitents rouges
Élie Berthet, Le Prieur des pénitents rouges, E. Dentu, 1877 (disponible sur la Bibliothèque numérique du Limousin).
5 œuvres
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Où diable sommes-nous ?
Élie Berthet
1839— Où diable sommes-nous ? dit-il enfin ; ces routes me sont entièrement inconnues, je ne me soucie pas de coucher à la belle étoile. Le domestique…
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A raison de...
Élie Berthet
1839A raison de je ne sais quel privilège, accordé par je ne sais quel souverain, la congrégation des pénitents rouges devenait maîtresse du corps d’un…
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L’impatience...
Élie Berthet
1839L’impatience commençait à gagner cette troupe de gens qui étaient là sur leurs jambes depuis l’aube du jour, quand tout à coup le son de la grosse…
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Le lendemain matin...
Élie Berthet
1839Le lendemain matin, à l’heure du marché, une foule immense remplissait la place des Bancs. Cependant on voyait que ce jour-là ce n’était pas l’espoir…
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Il y a à peine cent ans...
Élie Berthet
1839Il y a à peine cent ans que Limoges, dont l’ancienne physionomie s’est profondément altérée, présentait encore l’aspect d’une ville raboteuse et barbare…
L’œuvre et le territoire
Avec ce feuilleton que l’on pourrait qualifier de fable à la morale quelque peu discutable mais à l’ironie certaine, Élie Berthet donne à voir le Limoges du milieu du XVIIIe siècle et plus particulièrement cette place du marché, la place des Bancs, où est dressée la potence.
Publié dans Le Siècle en 1839, Le Prieur des pénitents rouges met en scène Jean-Baptiste Moranges, marchand bourgeois de la ville, prieur des pénitents rouges, ordre chargé d’assister les condamnés à mort, de les accompagner au lieu du supplice et de s’occuper de leur dépouille et qui pouvait également les sauver. C’est justement de cette « fonction » dont va bénéficier un « pauvre jeune homme » condamné pour un vol avec effraction qui a su toucher le prieur.