Le dieu qui dort
Jean-Paul Chavent, Le dieu qui dort, Les éditions du Laquet, 1997.
4 œuvres
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Il y a un lieu...
Jean-Paul Chavent
1997Il y a un lieu cloîtré dans le matin. Un lieu qui a ce nom de début de la lumière. Un village le porte. C’est écrit Aubazine sur le panonceau du bord…
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Dans notre monde...
Jean-Paul Chavent
1997Dans notre monde ruiné par l’argent, vidé de tout à force d’être rempli par les choses, Obazine fait partie de ces lieux en sursis, à peine entamés par…
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Obazine...
Jean-Paul Chavent
1997Obazine est un de ces endroits. Et sans doute la lumière dont on nimbe aujourd’hui sa lointaine implantation mystique est-elle inséparable de…
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Pour moi qui ne prie pas...
Jean-Paul Chavent
1997Pour moi qui ne prie pas, il y a cela ici, il y a cela d’abord, dans ce pays d’Obazine. Il y a du noir dans tout ce vert. Cette chose noire en nous…
L’œuvre et le territoire
Le roman Le dieu qui dort de Jean-Paul Chavent est une méditation autour du paysage et du village d’Aubazine en Corrèze, et plus particulièrement autour du canal que les moines y ont creusé.
Ce n’est pas nous qui disons le lieu, c’est lui qui nous dit.
La perte de la relation au monde est la nouveauté tragique du siècle qui finit. Il se peut que l’unification — l’unification mondiale des regards — soit le prix à payer pour faire partie du monde qui vient. Qu’est-il encore possible de voir des paysages, des lieux de mémoire ou de spiritualité où s’inventèrent notre culture et notre imaginaire ?
Qu’est-il possible d’inventer ? C’est à la recherche de ce site intérieur, depuis le mur du monastère à celui de Facebook, que nous invite ce livre où la nostalgie compte moins que la conquête d’un nouvel éblouissement.