Le Château de Montbrun
Élie Berthet, Le Château de Montbrun, M. et P.-E. Charaire (Sceaux), 1875 (disponible sur Gallica).
5 œuvres
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Le prince de Galles...
Élie Berthet
1847Le prince de Galles, à qui son père, Édouard III, avait donné l’Aquitaine en toute souveraineté, venait de tirer une affreuse vengeance de Limoges ;…
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Le château de Montbrun...
Élie Berthet
1847Le château de Montbrun (Mons brunus) était une de ces vieilles forteresses dont les ruines, encore imposantes, attestent seules aujourd’hui la…
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Il est vrai...
Élie Berthet
1847— Il est vrai, chevalier ; mais pour vous faire comprendre ce que j’exige, je dois vous dire à quel titre je tiens en ce moment le manoir de…
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Elle ne tarda pas...
Élie Berthet
1847Elle ne tarda pas à atteindre un escalier raide, étroit, conduisant au sommet de la tour Blanche. Sans hésiter, elle se mit à le gravir dans une…
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Le Sermonneur...
Élie Berthet
1847Le Sermonneur lui imposa silence par un geste impérieux. — Il y a quinze ou vingt ans, reprit-il d’une voix grave, je ne me souviens pas au juste…
L’œuvre et le territoire
Avec Le Château de Montbrun, Élie Berthet signe un récit de chevalerie où les sentiments les plus nobles le disputent à l’éclat des assauts et des prouesses guerrières. Il met ainsi en scène, en pleine guerre de Cent Ans, l’opposition entre le vil seigneur de Montbrun, cherchant à s’approprier le château de Lastours au dépens de sa nièce Valérie, et le célèbre Bernard Duguesclin, illustre chevalier du roi de France, Charles V.
Si l’action se déroule presque exclusivement à Montbrun, que ce soit au château même, situé finalement à proximité de Châlus et de sa haute tour devant laquelle était venu mourir Richard Cœur-de-Lion, deux cents ans auparavant
, ou dans ses environs, Élie Berthet nous mène également, brièvement, de Limoges au Château de Lastours, de Solignac au Chalard en passant par Nexon, mais guère au-delà.
Parallèlement à l’intrigue guerrière, à l’opposition entre le baron de Montbrun et Bernard Duguesclin qui débouchera sur la prise du château par ce dernier, Élie Berthet dévide deux intrigues « familiales ». La première concerne le légitime héritier du château de Lastours, Guillaume, confié à la mort de ses parents à l’abbaye du Chalard, mise à sac peu de temps après par les Anglais. L’autre concerne le chef de la bande de routiers — soldats se mettant à la solde de l’un ou l’autre camp — s’attachant à défendre Valérie de Lastours et venant en aide à Duguesclin, le capitaine Bonne-Lance, qui cherche à retrouver l’honneur perdu et la reconnaissance de son père.