L’Éternité plus un jour
3 œuvres
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Mes gisants...
Georges-Emmanuel Clancier
1969Mes gisants — en ai-je parlé à Esther ? Non. A elle ni à personne. Jamais. Et pourtant, au déclin du jour, Ou bien au moment du repas de midi, lorsque…
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Lorsque nous restions en ville...
Georges-Emmanuel Clancier
1969Lorsque nous restions en ville, nous nous retrouvions dans les églises. La vieille abbatiale de Saint-Georges-des-Lions nous plaisait entre…
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L’Observatoire...
Georges-Emmanuel Clancier
1969Ce qui, par-dessus tout, donnait son prix à notre modeste domaine, c’était de se tenir en face de l’Observatoire. On appelait ainsi un long édifice…
L’œuvre et le territoire
L’Éternité plus un jour, telle est, dans la comédie de Shakespeare Comme il vous plaira, la réponse d’Orlando à Rosalinde qu’il aime et qui lui demande combien de temps il voudra d’elle. Ainsi, Henri Verrier pensera qu’il lui faudrait « l’éternité plus un jour » pour vivre pleinement son amour avec Elisabeth, jeune actrice, et pour délivrer, avec ses amis, le monde de la part de ténèbres qu’il présentait à leurs yeux de vingt ans. Mais, au terme du récit qui évoque les rêves, les espoirs, les combats, les tourments de toute une génération, des années 1930-1939 à 1968, le héros avouera : « Ma vie, l’amour, notre vie n’aura été qu’un seul jour sans l’éternité, sans cette éternité de tendresse ; de juste joie qui nous était promise et nous a été volée. »
(Gallimard)