Georges Magnane
À propos
Georges Magnane, René Catinaud de son vrai nom, est né en 1907 à Neuvic-Entier (Haute-Vienne), dans un petit hameau où la vie était rythmée par les saisons et les travaux agricoles. Après une scolarité remarquable, il part à Paris puis à Oxford pour terminer ses études supérieures, avant d’obtenir l’agrégation d’anglais en 1932.
Georges Magnane ne se contente pas d’enseigner l’anglais et se fait tour à tour romancier, journaliste, dramaturge, scénariste, sociologue et traducteur des plus grands romanciers américains.
Il décède à la suite d’une maladie inflammatoire et dégénérative de la colonne vertébrale en 1985 à Neuilly-sur-Seine.
S’il est reconnu principalement pour ses travaux en sociologie du sport et pour ses traductions, Georges Magnane voit ses romans sont peu à peu oubliés.
L’organisation d’un colloque à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges en juin 2014, « La plume et le sport. Georges Magnane (1907-1985) », est l’occasion de voir trois de ses romans à nouveau publiés : Gerbe baude aux éditions Maiade, Les Hommes forts au Dilettante et Des animaux farouches aux éditions On verra bien.
Œuvres liées
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Gerbe baude
Georges Magnane
Je savais bien que ce garçon n’avait pas été heureux. Nous non plus, on n’est…
Il se ruait vers la vraie forêt, celle, illimitée et sauvage, où les hommes ne…
Ce n’était pas là un festin ordinaire. C’était gerbe-baude, la fête ancienne où…
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Ce fut plusieurs années...
Georges Magnane
1942Ce fut plusieurs années plus tard que je connus vraiment un homme fort. Non plus un héros à peine dégagé des livres d’images, mais un robuste garçon…
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Le premier héros...
Georges Magnane
1942Le premier héros que je rencontrai hors d’un livre était un coureur cycliste. Ce dimanche où j’assistai à l’arrivée d’une « grande course de trois cents…
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Les Hommes forts
Georges Magnane
Le premier héros que je rencontrai hors d’un livre était un coureur cycliste.…
Ce fut plusieurs années plus tard que je connus vraiment un homme fort. Non…
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Olivier...
Georges Magnane
1943Olivier, serrant toujours la crosse de son revolver, s’était effondré contre un rocher. Son essoufflement diminuait un peu, mais il voyait trouble.…
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Quand la pluie vint...
Georges Magnane
1943Quand la pluie vint, Olivier ne reconnut pas la forêt. Une pénombre universelle s’était posée sur la terre, oppressante comme l’étreinte d’une main…
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Ce n’était pas...
Georges Magnane
1943Ce n’était pas là un festin ordinaire. C’était gerbe-baude, la fête ancienne où se célébrait le triomphe du paysan qui termine la récolte la plus…
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Il se ruait...
Georges Magnane
1943Il se ruait vers la vraie forêt, celle, illimitée et sauvage, où les hommes ne se promènent pas. Il vit enfin de tout petits sentiers qui ne…
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Je savais bien...
Georges Magnane
1943Je savais bien que ce garçon n’avait pas été heureux. Nous non plus, on n’est pas heureux. On travaille toujours, on a froid l’hiver et trop chaud…
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Fais comme les autres...
Georges Magnane
1978– Fais comme les autres, puisque tu es là, dit-il. Mais n’oublie pas que ça n’a aucune importance pour toi. Si quelqu’un avait pu me faire croire,…
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Je me promis...
Georges Magnane
1978Je me promis de ne plus lire le journal. J’avais d’ailleurs de moins en moins envie de lire et de jouer à inventer des histoires où j’étais le…
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Et, tout d’un coup...
Georges Magnane
1978Et, tout d’un coup, la porte s’ouvrit, poussée avec violence par le second des fils Biri, Raymond. Il respirait très fort et je le trouvai changé :…
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Nous eûmes des nouvelles...
Georges Magnane
1978Nous eûmes des nouvelles de Maria l’hiver suivant, au début de décembre, d’une façon qui nous surprit : un pli officiel, porté par Bridou, le facteur…
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À l’arrivée de la batteuse...
Georges Magnane
1978A l’arrivée de la batteuse, nous étions toujours une demi-douzaine à la suivre dans le chemin bordé de deux hautes haies vives où abondaient les houx…
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Des animaux farouches
Georges Magnane
A l’arrivée de la batteuse, nous étions toujours une demi-douzaine à la suivre…
Nous eûmes des nouvelles de Maria l’hiver suivant, au début de décembre, d’une…
Et, tout d’un coup, la porte s’ouvrit, poussée avec violence par le second des…