À la découverte de Limoges avec Robert Margerit
- Longueur 2 km
À propos du parcours
Découvrez Limoges « aux côtés de » Robert Margerit, auteur notamment de la Révolution, œuvre ambitieuse en quatre tomes qu’il a conçue comme le roman vrai de la Révolution
, et qui lui a valu le Grand prix du roman de l’Académie française en 1963. L’auteur avait une prédilection particulière pour le XVIIIe siècle : son ami, Georges-Emmanuel Clancier, disait de lui qu’il se promenait dans Limoges en citant le nom des rues selon la dénomination de l’époque.
Avec la Révolution, Robert Margerit mêle histoire et fiction dans une parfaite osmose : il ne s’agit pas d’un roman sur fond de Révolution, mais de la Révolution vécue par des personnages fictifs, témoins privilégiés et actifs des grands moments de l’Histoire qui côtoient les plus grands : Marat, Louvet, Danton, Robespierre...
Il a donc imaginé une famille et un roman d’amour, parce que, nombre de grands acteurs de la Révolution ont vécu des amours contrariées : Desmoulin, Louvet, Couthon, Billaud-Varenne... Ainsi a-t-il inventé le trio, Lise Dupré, Bernard Delmay et Claude Mounier.
Le roman doit aussi s’ancrer en province, car, selon Margerit, c’est là que se sont formés les grands révolutionnaires.
Ainsi, l’ouvrage débutera-t-il à Limoges avec des aller-retour à Thias, village de la commune d’Isle, où les personnages possèdent des résidences d’été, comme l’auteur lui-même qui a trouvé, dans les archives familiales, toute une documentation sur la période révolutionnaire à Limoges. Une ancêtre de sa belle-famille a même été décapitée sous la Terreur : dans le roman, elle figure la sœur de Bernard, par qui il a été élevé après la mort de leur mère.
Ce parcours est basé sur la déambulation proposée en 2016 par l’association des Amis de Robert Margerit avec le concours de l’historien Philippe Grandcoing. Certaines étapes se voient enrichies d’extraits du Vin des vendangeurs, autre roman de l’auteur, mais aussi d’œuvres diverses présentes sur GéoCulture.
Les œuvres du parcours
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Prenant la tête...
Robert Margerit
1963Prenant la tête du groupe, vaguement aligné devant la Visitation, ils [Bernard et Jourdan] montèrent vers la place des Carmes. Le lieutenant Lamy…
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Le collège royal...
Robert Margerit
1963Le collège royal bordait le boulevard. L’arrière des bâtiments et la chapelle s’ouvraient de l’autre côté, tout près de la place dans l’étroite rue…
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C’est que l’hiver...
Robert Margerit
1963C’est que l’hiver, revenu après le dégel, faisait des ravages dans les quartiers populaires, parmi les constructions en torchis. L’eau de fonte,…
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Ils sortirent...
Robert Margerit
1946Ils sortirent ensemble. Un soleil pâle se glissait à travers les rues embuées. Toutes les perspectives étaient bleues. Les toits de tuiles y…
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La nuit tombait...
Robert Margerit
1946La nuit tombait ; l’atelier n’était pas éclairé ; simplement une ampoule cachée sous le socle d’une grande bombonne transformée en aquarium, répandait…
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Ses fenêtres donnaient...
Robert Margerit
1946Ses fenêtres donnaient sur la rue du Clocher ; on pouvait à tout moment plonger dans un incessant flux et reflux de gens qui, pendant douze heures,…
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En débouchant...
Georges-Emmanuel Clancier
1961En débouchant sur la vaste esplanade en pente, où se tenait le Champ de Foire, les premiers rangs du cortège eurent un moment d’hésitation : là-haut,…
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Mes gisants...
Georges-Emmanuel Clancier
1969Mes gisants — en ai-je parlé à Esther ? Non. A elle ni à personne. Jamais. Et pourtant, au déclin du jour, Ou bien au moment du repas de midi, lorsque…
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