Correspondance
2 œuvres
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Au bord de la Creuse
George Sand
1857Au bord de la Creuse, à cinq lieues d’Argenton, vers le midi, nous avons dû voir le soleil un peu plus occulté que vous ne l’avez vu à Paris. Nous…
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Donc, que je te parle de Gargilesse
George Sand
1858Donc, que je te parle de Gargilesse. La Baronnette [le baromètre] nous a menti comme de coutume. Nous sommes partis par un brouillard noir et un…
L’œuvre et le territoire
La première édition, chez Calmann-Lévy, de la correspondance de George Sand est le fait de ses enfants, Maurice Sand et Solange Clésinger.
Dès la mort de George Sand, en 1875, Maurice et Solange commencèrent à songer à la publication de ses lettres, mais ce n’est qu’en 1882 que parut, chez Calmann-Lévy, le premier volume de la « correspondance générale » de l’écrivain, bientôt suivi par cinq autres volumes, de 1882 à 1884. C’est dire que cette publication, si elle est loin d’avoir la rigueur, l’exhaustivité, la fiabilité aussi, des éditions actuelles, a été longuement préparée, souvent de façon maladroite et brouillonne, par Maurice et Solange, peu rodés aux basses besognes de l’éditeur de correspondances, et qui, surtout, étant à la fois juges et parties, manquaient de l’objectivité impassible que la tâche exigeait. Durant la décennie 1875-1885, leur correspondance est une polémique constante autour des innombrables choix qui s’ouvraient devant eux. Elle nous permet de suivre pas à pas toutes les étapes du processus éditorial.
(Brigitte Diaz)